Mali : l’organe législatif de transition exige « de la MUNISMA plus de clarté » dans le dossier des militaires ivoiriens
Lors de la cérémonie de la rentrée parlementaire d’octobre 2022, le président de l’organe législatif de transition, Malick Diaw, a qualifié le dossier des soldats ivoiriens arrêtés à Bamako « d’obscure affaire » et exige de la mission des Nations-Unies au Mali plus de « clarté ». En présence de plusieurs chefs d’Institutions de la transition, le président du CNT a présidé, hier lundi, à Bamako, la rentrée parlementaire d’octobre 2022 au cours de laquelle il s’est une fois de plus prononcé sur les tensions nées entre Bamako et Abidjan suite à l’arrestation de plusieurs militaires.
Le Chef du CNT a rappelé le contexte de l’arrestation de ces soldats ivoiriens présentés à la police de frontière comme des Eléments Nationaux de Soutien. Avant de saluer les négociations diplomatiques qui ont conduit à la libération pour raison humanitaire des 3 femmes du groupe le 3 septembre dernier. Mais contrairement aux pistes explorées par la diplomatie pour aboutir à la libération de ses soldats ivoiriens, le Col Malick Diaw se tourne vers la MINISMA dont le nom de l’une de composante a été utilisé par les soldats pour justifier leur arrivée au Mali. «Cette obscure affaire qui continue de susciter beaucoup d’interrogations exige désormais de la MINUSMA une plus grande clarté et une plus grande coordination avec les autorités maliennes dans la conduite de ses opérations particulièrement les conditions de déploiement et de rotation des troupes onusiennes sur le territoire malien ainsi que la gestion des Eléments Nationaux de Soutien », a souligné le président du CNT. Les négociations pour la libération des militaires ivoiriens détenus à Bamako depuis stagnent.