Burkina Faso : le calme revient dans le pays au lendemain de la démission de Damiba
Une mission de la Cédéao attendue ce lundi, à Ouagadougou
Le calme régnait, lundi matin, à Ouagadougou dans la capitale burkinabè et à l’intérieur du pays, après trois jours de crise politico-militaire alimentée, née d’un coup d’Etat, vendredi dernier, et qui a abouti dimanche, à la démission du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au profit du capitaine Ibrahim Traoré.
Lundi, la vie a repris son cours normal à Ouagadougou et dans les autres localités du pays, après une chaude journée de dimanche marquée par des manifestations en soutien au capitaine Traoré et ses hommes et contre la France.
Dans les rues de la capitale, les populations vaquent à leurs occupations habituelles.
Des milliers d’élèves qui étaient en vacances ont repris les chemins de l’école ce lundi, sur toute l’étendue du territoire national.
Cette rentrée des classes se déroule dans un contexte d’insécurité qui a entrainé la fermeture de milliers d’écoles dans plusieurs régions du pays.
En effet, à la date du 30 avril 2022, le nombre d’établissements fermés au Burkina Faso à cause du terrorisme était de 4 148 structures éducatives, selon les données du ministère en charge de l’Education.
Cette situation prive 685 935 enfants de leur droit à l’éducation.